La Belle Verte

15 Fév

J’ai récemment vu un film datant de 1994 : La Belle Verte de Colline Sereau

Bien que ce film soit français, c’était la première fois que je le visionnais. J’en parle aujourd’hui car j’ai été marquée par le côté visionnaire de la réalisatrice.  Ce film évoque l’existence de plusieurs planètes sur lesquelles il y a de la vie, dont la planète verte. Sur cette dernière, la monnaie, les automobiles, la télévision, par exemple, n’existent pas. C’est un monde où les gens vivent en parfaite harmonie et où il n’y a pas une once de haine ou de différence dans un groupe.

J’ai sélectionné un passage du début du film :

Par la suite, Mila, une habitante de la planète verte (jouée par Coline Serreau elle-même) se rendra sur la planète Terre.

C’est avec beaucoup d’humour et de jusqu’au-boutisme que Coline Serreau apprend à une société dénaturée (la notre, l’actuelle) le concept d’humilité à travers un enchaînement de remises en questions percutantes, qui saura tous nous rappeler nos meilleurs idéaux, et faire réagir ce que nos sentiments et notre esprit critique ont de meilleur. Une humble leçon de vie qui peut déranger.

Ce film a un message, très simple et qui tiendrait en trois lignes; Notre société va mal. Elle a toutefois un avenir, qui passe par le changement radical de notre manière de fonctionner. Sur un fond d’écologie, on aborde quelques thèmes importants (avec légèreté); malbouffe, argent, éducation, religion, etc…

Ce film était, à son « époque » (18 ans déjà ! ) légèrement en avance sur son temps… En 94, on commençait à peine à s’inquiéter de l’état de la planète, et encore… Ce n’était que le début de la montée médiatique des partis écolos, qui pour beaucoup de gens étaient de sacrés rigolos… Maintenant, les partis écolos sont partout, et le mauvais état de notre planète n’est plus un mystère pour personne.

On y évoque pas mal aussi les effets négatifs de la télévision, des émissions politiques, ainsi que tous les produits médiatiques « bouffeur de cerveaux » ou sans utilité pédagogique . Le divertissement.

Le reflet de notre société en pleine face.

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