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Publicité dénotant un problème de persuasion

8 Nov

Selon le site internet http://econokoi.org « La publicité et le marketing sont aujourd’hui développés, au sein de services ou d’agences spécialisés qui aiment à prendre le nom de « communication », mais qui développent, en fait, des activités de persuasion. »

J’ai selectionné une publicité pour la Peugeot 307 Hdi (diesel) qui ne mise pas seulement sur les arguments « Nature » mais aussi sur les illusoires effets positifs de l’achat et l’usage du véhicule sur notre santé, en l’occurrence nos poumons. De qui se moque-t-on ?

Plusieurs choses sont contestables pour moi :

    1. Tout d’abord, il est reconnu que les véhicules diesel rejettent des micro-particules provoquant de nombreux décès par maladies cardio-pulmonaires. Une étude de l’AFSSE datant de 2004 (Ma source: http://bit.ly/rSk5rQ ) montre que le nombre total de décès dû aux particules fines dans l’atmosphère (provenant essentiellement des moteurs diesel) est évalué à 31 700 morts en 2000 en France (à méditer si on compare aux 30 000 morts causés par le tabac ou aux 7 000 décès des accidents de la route). La présence de deux poumons d’apparence saine sur cette pub est inadmissible.
    2. L’argument écologique mis en avant est le CO2, or cela n’a rien à voir avec les micro-particules. Le message n’est pas clair du tout à mon sens.
    3. 99,9 % d’émissions de CO2 en moins ! Ce chiffre est faux, quelle que soit son interprétation. A quoi se réfère-t-on ? Par rapport aux émissions moyennes des véhicules particuliers neufs ? par rapport aux rejets des véhicules diesel ? Si c’est le cas, les rejets des véhicules diesel mis sur le marché sont de 149 g de CO2/km (source ADEME). Une réduction de 99,9 % nous amènerait à un rejet de 0,015 g de CO2/km pour ce véhicule qui en émet en réalité entre 120 et 148 g suivant le modèle.

Feedback constructif sur le projet d’un pair.

3 Oct

L’objet de recherche qui m’a attiré est celui de Marie-Ann Nicolas-Trudel. Sur son blog, elle nous présente un matériau plus ou moins connu qui se nomme le « ferro-ciment ». C’est un sujet qu’elle tient à défendre et elle n’hésite pas à nous faire part des qualités et des spécificités de celui-ci.

Elle aimerait en premier temps prouver que le « ferro-ciment » est un matériau sans pareil dans l’architecture comtemporaine, surtout dans des régions nordiques telles que la nôtre. En second temps, elle va tenter de démontrer que son prix est raisonnable, même compétitif, que son utilisation est «éco-friendly» et qu’en somme il représente une alternative intelligente aux techniques populaires de construction.

C’est par la suite qu’elle met en avant les principales caractéristiques (toutes positives) de ce matériau (coût, originalité, qui laisse une libre expression à la créativité de l’architecte, un bâtiment qui ressemblerait à son propriétaire…).

Marie-Ann Nicolas-Trudel nous a auparavant orienté vers un axe qui est le suivant:  la question de la conception  « ferro-ciment » au niveau de l’architecture, plus précisément dans un climat nordique tel que le nôtre. 

Effectivement, c’est une question que l’on pourrait se poser, à savoir si le matériau n’est pas beaucoup répandue  au Canada pour cause de climat. De mon expérience touristique personnelle, je sais que ce type d’architecture est beaucoup répandue dans les pays méditerranéens  : en Espagne (beaucoup à Barcelone), en Tunisie, en Sicile ou bien encore en Grèce. Peut-être qu’il est justement techniquement plus accessible dans ces zones là ?

En France, par exemple je sais qu’il y a une certaine réglementation en ce qui concerne ce qu’on appelle « le paysage urbain ».

Pour avoir effectué une enquête donnant lieu à un reportage sur l »architecture non-standard et ses réglementations »  pendant mon parcours de licence à l’université,  j’ai l’impression de connaitre un peu le thème de fond.  Je crois même que c’est cette experience personnelle qui m’a poussé à choisir Marie-Ann Nicolas-Trudel pour cette étape du blog de méthodo.

Alors je pense que le fait que ce matériau ne soit pas bien répandue ici au Canada est dû à une raison plus profonde. Peut-être une histoire de culture ou de goût ? Qu’il ne correspondrait pas au paysage urbain de ce pays ? Que ce n’est pas un matériau autorisé aux architectes Canadiens par les institutions… Peut-être qu’il y a effectivement une raison liée au climat, si on prouve que les principaux pays utilisant cette architecture « organique » sont des pays aux climats plus chaud dans l’année ou plus humides.

Je crois que la promotion du produit sur un front écologique ne serait pas suffisant ici (j’imagine qu’une variété immense de matériaux écologiques circulent déjà ici). Il y aurait peut-être un travail à effectuer au niveau de l’esthétique qui serait alors plus conforme à la culture Canadienne.


Retour sur la réflexion initiale

26 Sep

J’ai réfléchi toute la semaine à un sujet de documentaire qui pourrait être réalisé. Il était difficile au départ de vraiment « chercher »… Il y a plein de choses sur lesquelles je porte un intérêt. Mais la question était de savoir si le sujet choisi pourrait être réalisable. Dans mon pays, j’aurai pu facilement répondre à cette question mais là, je suis dans une ville différente. La culture n’est pas la même non plus et on pourrait en dire autant sur les pratiques et les habitudes des citoyens.

Il y a pourtant certaines choses qui m’ont interpellées depuis que je suis arrivée ( ici depuis le 14 août). Les deux sujets qui ont attirés mon attention sont d’une part, l’accès difficile à la presse papier nationale pour la ville de Rouyn-Noranda. Le deuxième est au sujet d’un phénomène qui porte un nom que j’ai découvert il y a seulement quelques jours: l’Hypersexualisation. J’ai été très étonné par le terme.

Je sais qu’il y a matière à exploiter pour les deux sujets. Après avoir discuté avec des amis vivant à Rouyn, je pense réellement que les deux peuvent être plutôt intéressants à approfondir. Celui qui m’inspire le plus est celui sur les difficultés d’acquisitions de certains journaux nationaux. J’ai vécu en temps réel une sorte de course de dépanneurs en dépanneurs pour voir si le journal du jour était arrivée. Plusieurs dimensions pourraient être abordées ( les coûts de production et de transport du journal dont il est question ou bien la numérisation de la Presse par le biais de liseuses, de tablettes ou d’ordinateurs qui  pourrait remettre en cause la « bonne vieille valeur du papier »).

Je pense qu’il serait évident d’aller vers les « puristes » du journal (une population plus ou moins âgée) pour des entrevues. Il faudrait également réaliser une vidéo sur les différents points de vente de celui-ci, les horaires de livraison ainsi que l’éventuelle rencontre des gérants qui servent d’antenne pour les journaux basés dans les grandes villes.   Ma stratégie serait alors de faire ressortir des points invisibles du phénomène de la numérisation de la presse. Pour ce faire, il faudrait laisser l’expression aux principaux concernés, les auditeurs de la ville de Rouyn-Noranda, et peut-être même entreprendre une immersion dans leur quotidien.

Recherches pour un documentaire

20 Sep

Le thème que j’ai choisi d’aborder est la recherche pour la réalisation d’un documentaire.
Sur Claroline, Patrick Brodeur a posté une vidéo forte intéresante d’un interview de Djamel TAHI, réalisateur de documentaires et maître de conférence au Burkina Faso. En visualisant cette vidéo j’ai pu effectuer ma première prise de notes pour me familiariser au thème abordé.
Dans cette vidéo, la journaliste pose la question à savoir « Comment se déroule la réalisation d’un documentaire ».

Djamel Tahi débute alors son discours  en racontant son expérience personnelle. Il va faire un récit sur le processus de création du documentaire, de son idée à sa matérialisation. Je vais tenter de faire ressortir les points qui m’ont semblé être principaux et incontournables pendant le discours.

Tout d’abord, comme dans toutes recherches, il faut avoir un objet de recherche. Autrement dit, un sujet. Ce dernier doit nous interesser. C’est à partir de ce moment qu’on pourra prétendre à une réelle recherche et débuter un travail de bibliothécaire en se documentant sur le sujet. Il peut également être intéressant de rencontrer des personnes et réaliser des entretiens en rapport avec le sujet.

Vient alors l’écriture du film. L’étape fondamentale de la réalisation du documentaire. Ce doit être différent d’une écriture littéraire. Il faut trouver, en quelque sorte, un équilibre entre l’écriture et la réalité. Il y a un réel travail sur la définition des personnages et les dialogues dans le film. C’est finalement presque le même principe que pour la réalisation d’un film.

L’auteur du documentaire, pour s’aider, va rédiger un synopsis. C’est-à-dire une brève explication de ce que racontera le film. Le réalisateur doit s’auto-convaincre. Il faut poser sur papier ce qui est déjà existent et clair dans notre esprit.  Quand l’idée est en nous, on ne sait pas toujours comment l’écrire. On peut parler de la peur de la page blanche. Mais l’écriture du synopsis renvoie aux idées initiales. Il faut que le film existe dans notre tête. Voilà pourquoi le synopsis aidera à trouver quel est le film qu’on a envie de faire pour ainsi se lancer dans la rédaction du scénario.

Chaque mot, chaque phrase doit refléter une image. Il faut penser les images, les traduire et être capable de les voir avec nos propres mots.

Cette réflexion est pour moi très passionnante dans le sens où la vision du documentaire est similaire à celle d’un film. C’est comme si on voyait le montage d’un documentaire comme celui d’un film comportant une histoire. On y retrouve, comme au cinéma, les notions de scénario et de synopsis. Ce qui me semble très intéressant à approfondir. Je suis maintenant convaincue d’avoir choisi un travail auquel je porte un intérêt certain.

Welcome Folks !

6 Sep

Alors moi je suis totalement nouvelle dans la ville de Rouyn-Noranda ! Je suis arrivée il y a maintenant trois semaines !
Je viens d’obtenir mon diplôme en Information et Communication en France, à l’université Lumière Lyon II. M’inscrire dans un programme d’échange en Multimédia était surtout une excuse pour effectuer une année à l’étranger bien que je sois passionnée par tout ce qui touche ce domaine. Voilà pourquoi j’ai fait ce choix.

J’ai créé ce blog dans l’optique d’un projet pour la session d’Automne en méthodologie encadré par THE prof , mister Patrick Brodeur.  Bien que je sois déjà très présente sur le web avec mon propre site internet ainsi que la webradio dont mon ami et moi avons eu l’idée (entre autres blog musicaux déjà existants), je pense sincèrement que ce cours pourrait être intéressant. Je sais qu’il va falloir prendre de la distance pour analyser certains articles et leur formes dans ce blog. Ce qui m’interêsse fortement sachant qu’en tant que lectrice inconditionnelle de blogs et sites d’informations partagés sur mon compte twitter que je tiens depuis quelques années, je pourrais voir sous un oeil neuf les médias, la société qui nous entoure et nourrit en permanence notre culture.

Ayant déjà eu de nombreux cours de méthodologie en France, il me semble également très intéressant de tenter de faire un parralèlle avec les techniques pédagogiques d’ici !

En espérant que mes prochains travaux ne vous donnent pas envie de vous arracher les cheveux, je vous souhaite à tous une excellente lecture !

Bien à vous, Hana Sediri.